A Essaouira, on aime plus que tout :
faire un petit déjeuner gargantuesque sur le toit de Dar Sophia au soleil, avec un jus d’orange pressé et des crêpes marocaines
longer les remparts, flâner dans la Medina et entrer dans les synagogues et cimetières marins secrets d'Essaouira
sur le port, regarder les pêcheurs vendre des langoustes, des anguilles et d'autres étranges bestioles non panées
déjeuner d'un poisson grillé dans l’une des petites échoppes de la place principale Moulay Hassan , avec une salade de tomates très salée et des frites très graisseuses
prendre un café gourmand sur le rooftop du Taros
marcher indéfiniment sur la grande plage de sable fin, les cheveux au vent et les pieds dans l'eau en regardant les Iles Purpuraires jusqu'aux ruines de Dar Sultan
faire des joggings et du yoga sur la plage, louer un kite ou faire un golf au Sofitel Mogador (trop fatiguant !)
boire un thé à la menthe chez Driss et dévorer le plus possible de cornes de gazelle
chiner des vieux objets chez les antiquaires, à la Galerie Elizir, des bijoux à Histoire de filles, des tissus, de l'huile d'argan et du thé dans le souk
apprendre à faire une pastilla avec Hassna pour ne jamais réussir à en refaire une semblable à Paris
se faire frotter et masser au hammam luxueux d'Azur Art & Spa ou à celui, plus authentique, de la rue [fragiles s'abstenir]
s'offrir l'apéro dans le salon anglais de l'Heure Bleue, le plus bel hôtel d'Essaouira, et bouquiner au coin du feu (on n’ose pas vous parler des kemias gratuites à la clef…)
dîner chez les filles de Tagna8 après s'être perdus dans les ruelles, ou dans une petite salle à manger privative de Villa Maroc au coin du feu, ou déguster un tajine au milieu des groupes de musique du Caravan Café ou avoir réussi à réserver l’une des cinq tables de Serge, grand chef marseillais, à l'O'bleu Mogador
revenir au Taros pour siroter un mojito devant l'océan, surtout s'il y a un concert
le lendemain, refaire la même chose ! Cette fois-ci, en déjeunant devant la mer, à l'ombre des arganiers de l'Océan Vagabond et près d’un cortège de chameaux, de chevaux, de kites et de quads aussi improbable que poétique
puis, lorsque le bouillonnement de la Médina commence à faire tourner la tête, monter dans un taxi pour le Jardin des Douars, dans les collines d’Essaouira, sur un cheval au Ranch de Diabat pour se balader dans les environs d’Essaouira ou dans un bus en direction de la plage de Sidi Kouaki
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