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La recette du mouhalabieh

Mouhalabieh le dessert qui réchauffe le cœur

Vous connaissez le mouhalabieh ? Ce dessert léger et crémeux qu’on retrouve souvent sur les tables du Moyen-Orient. Une texture douce. Comme un nuage, un parfum subtil de fleur d’oranger ou de rose… C’est une petite évasion à chaque cuillère.

Mais d’où vient-il, ce dessert qui semble fait pour apaiser les âmes ? Pourquoi résonne-t-il autant avec nos souvenirs d’enfance, même si on ne l’a jamais mangé enfant ? On va plonger (doucement !) dans cette histoire gourmande. Vous êtes prêts ?

Une histoire au parfum d’Orient

Le mouhalabieh, c’est un dessert qui vient de loin. Ses origines remontent à l’époque des Omeyyades, une dynastie arabe du VIIe siècle. On raconte qu’il a été créé pour un général du nom de Al-Muhallab ibn Abi Sufra. Le dessert était à son image : noble, fin et simple.

Et depuis ? Le mouhalabieh s’est installé dans toutes les cuisines du Moyen-Orient. Il est devenu un classique, une sorte de "doudou sucré" qu’on partage en famille ou entre amis. Chaque région, chaque maison a sa recette.

Simple comme un sourire

Si on devait décrire le mouhalabieh en quelques mots, ce serait : simplicé élégante. Parce qu’il ne faut presque rien pour le préparer. Voici les ingrédients de base :

  • Lait : la base de tout, pour la douceur.

  • Sucre : pas trop, juste assez pour le réconfort.

  • Fécule de maïs : pour la texture, cette magie qui transforme le lait.

  • Eau de fleur d’oranger ou de rose : le petit parfum qui fait voyager.

À partir de là, tout se joue dans la cuisson et la patience. Vous savez, ce moment où on remue doucement dans la casserole, en regardant le mélange s’épaissir ? Un peu comme attendre qu’une histoire se déroule, un chapitre après l’autre.

La recette classique (et sans stress)

Pour 4 portions de pur bonheur

  1. Ingrédients :

    • 500 ml de lait entier (ou végétal si vous préférez).

    • 3 cuillères à soupe de fécule de maïs.

    • 3 cuillères à soupe de sucre.

    • 1 cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger ou de rose.

  2. Les étapes :

    • Dans une petite casserole, mélangez la fécule de maïs avec le lait froid. C’est important que le lait soit froid, sinon, bonjour les grumeaux !

    • Ajoutez le sucre et faites chauffer à feu moyen, en remuant constamment. Il ne faut pas se décourager, ça prend quelques minutes.

    • Quand le mélange commence à épaissir, retirez du feu et ajoutez l’eau de fleur d’oranger.

    • Versez dans des petits bols ou des verrines. Laissez refroidir à température ambiante, puis mettez au frigo.

Et voilà, le tour est joué. Quelques heures plus tard, vous aurez un dessert soyeux, parfumé, et irrésistible.

Les variations gourmandes

Ce qui est magique avec le mouhalabieh, c’est qu’on peut le transformer à l’infini. Besoin d’idées ? En voici quelques-unes :

  • Avec des pistaches concassées : pour une touche croquante et un joli vert.

  • Un sirop à la grenadine : pour une couleur rose tendre.

  • Des fruits frais : comme des fraises, des mangues ou des figues.

  • Un peu de cannelle ou de cardamome : si vous aimez les saveurs épicées.

  • Végétalisez-le : en remplaçant le lait par du lait d’amande ou de coco.

L’idée, c’est de se faire plaisir, tout simplement.

Pourquoi on l’aime tant ?

Le mouhalabieh, ce n’est pas juste un dessert. C’est une émotion. Il a ce côté rassurant des choses simples et sincères. Quand on en mange, on se sent chez soi, même si on est à des milliers de kilomètres.

C’est un dessert qui rassemble. Vous avez remarqué ? On ne le mange jamais seul. Il est toujours sur une table, partagé avec ceux qu’on aime. Une manière douce de dire : "On est bien, ici."

Des souvenirs dans chaque cuillère

Pour beaucoup, le mouhalabieh rappelle les moments passés avec une grand-mère, une tante, ou une maman. C’est ce dessert qu’on apprend à faire petit, en regardant les mains expertes des adultes. Et même si la recette est simple, il y a toujours un secret. "Ne chauffe pas trop vite," disait ma tante, "le lait a besoin de douceur."

Essayez et partagez

Alors, ça vous tente ? Le mouhalabieh, c’est une invitation à ralentir. Prendre le temps de le préparer, de le savourer, de le partager. Une cuillère à la fois, comme une pause dans nos journées bien remplies. Et qui sait, peut-être que vous en ferez une tradition à votre tour ?


Mouhalabieh
Mouhalabieh

Les desserts d'Essaouira

Essaouira, cette ville où les saveurs se mêlent au vent de l’Atlantique… Les desserts y ont une place spéciale, entre tradition marocaine et influences venues d’ailleurs. Vous êtes prêts pour un petit tour sucré ? Allez, on part en balade gourmande !

Les incontournables à Essaouira

  1. Les cornes de gazelle Ces petites douceurs, vous les connaissez sûrement. Une pâte fine, une farce aux amandes parfumée à la fleur d’oranger… À Essaouira, elles sont préparées avec soin, souvent un peu plus moelleuses que dans d’autres régions. Une bouchée, et c’est un voyage direct aux Mille et Une Nuits.

  2. Le kaâk d’Essaouira Unique à cette région, ce biscuit en forme d’anneau est une vraie fierté locale. À base de graines d’anis et de sésame, il accompagne parfaitement un bon thé à la menthe. Sa texture un peu ferme cache un goût subtil qui devient vite addictif.

  3. Les ghribas Ces biscuits sablés fondent littéralement en bouche. À Essaouira, on les prépare souvent avec de la noix de coco, des amandes ou même du sésame. Simple mais irrésistible, vous ne pouvez pas repartir sans en goûter.

  4. Le sellou (ou sfouf) Un dessert riche et énergétique, parfait pour accompagner un café ou un thé. Fait de farine grillée, d’amandes et de graines de sésame, il est légèrement épicé avec de la cannelle. Un mélange qui sent bon la tradition.

Les influences maritimes et européennes

Essaouira, c’est aussi une ville d’ouverture. Sa position stratégique sur la côte en a fait un lieu de rencontres entre cultures. On retrouve donc dans ses pâtisseries des influences européennes, notamment françaises.

  • Les tartes aux fruits Avec une touche marocaine, comme un lit de pâte d’amandes sous les fruits. Fraises, abricots, ou même figues selon la saison.

  • Les cornes de l’antilope C’est un dessert qu’on trouve parfois à Essaouira, une revisite marocaine d’inspirations méditerranéennes, combinant pâte croustillante et farce sucrée.

  • Les biscuits au beurre salé Parfaits pour rappeler l’air iodé de l’océan. Ces petites merveilles sont parfois twistées avec des graines de nigelle ou de sésame.

Les douceurs à déguster en bord de mer

Essaouira, c’est aussi ce moment magique où l’on déguste un dessert en regardant les vagues. Prenez votre thé à la menthe bien chaud et accompagnez-le de :

  • Chebakia : Une pâtisserie enrobée de miel, parfumée à l’anis et au sésame. Parfait pour un petit boost d’énergie après une balade dans la médina.

  • Baghrir (crêpes mille trous) : Légères comme l’air, servies avec du miel et du beurre. À Essaouira, on les trouve souvent chez les vendeurs ambulants.

Les adresses sucrées à ne pas manquer

  1. Pâtisserie Driss Un classique d’Essaouira, connu pour ses cornes de gazelle et ses gâteaux raffinés. L’endroit a ce charme d’antan qui fait qu’on s’y sent tout de suite bien.

  2. Chez Simo Si vous cherchez des saveurs locales, c’est une valeur sûre. Vous y trouverez des kaâks d’Essaouira faits maison, tout frais.

  3. Les pâtisseries de la médina De petits bouibouis où les ghribas et chebakias sont préparées devant vos yeux. Le plaisir est autant dans le goût que dans le spectacle.

Et si on ramenait un peu d’Essaouira chez soi ?

Rien de mieux que de refaire ces desserts à la maison pour prolonger le voyage. Vous pouvez essayer :

  • Les kaâks d’Essaouira avec des graines de sésame.

  • Les baghrirs, faciles à réaliser avec un peu de levure et de patience.

  • Les cornes de gazelle, pour un après-midi cocooning.

Essaouira, c’est un peu la douceur en version maritime. Alors, prêt(e) à succomber ?

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